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Construction de nombreux ouvrages d’art béton, mixtes et béton précontraint en tant que directeur de travaux et conducteur de travaux : LINO à Dijon, Déviation Savigny-Epagny, Liaison Dijon – Arc sur Tille, RCEA, A304, Déviation de Sens…

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Fleurey-sur-Ouche

Le pont de la rue Pisseloup a rendu son tablier

L’accès sera ouvert à la circulation début octobre. Photo LBP /J.-L. B.

La dépose du tablier du pont de la rue Pisseloup, à Fleurey-sur-Ouche, s’est effectuée sans encombre mercredi 25 août au matin. Ce pont avait été endommagé par un camion en octobre.

À la suite de cet incident, les sociétés Jean Aller BTP et Mediaco Levage, basées respectivement à Ruffey-lès-Echirey et Dijon, ont participé conjointement à la dépose du pont au moyen d’une grue mobile de 130 tonnes. Une manœuvre effectuée par le grutier Carlos Vaz (Mediaco Levage). L’entreprise Jean Aller, dirigée par Olivier Lemaire, chef de chantier, et son équipe vont procéder à la réfection du pont et de sa structure. La prochaine phase concernera la consolidation des culées (parties situées sur la rive destinée à supporter le poids d’un tablier). Le pont sera surélevé d’une cinquantaine de centimètres, rehaussé ultérieurement par des sommiers en béton armé, assisté par la maîtrise d’œuvre IPGC (Ingénierie Pilotage Global Construction).

Les travaux, d’un montant de 40 000 €, se termineront fin septembre. Pour l’heure, la circulation reste interdite et sera définitivement rouverte début octobre.

Jean-Luc BRETON (CLP) - Source LBP

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Neuilly-Crimolois

Le pont de Neuilly-lès-Dijon vient d’être soumis à une inspection

Les deux ingénieurs inspectent le pont depuis une nacelle négative de l’entreprise Albert nacelles de Montigny-lès-Metz (57). Photo LBP /Jean-Marie BALLEYGUIER

Lundi 15 mai, deux ingénieurs de la société Ingénierie projet génie civil (IPGC), installée à Fontaine-lès-Dijon ont procédé à l’inspection du pont enjambant l’Ouche à Neuilly-lès-Dijon et donnant accès à l'une des entréesde l'école de Gendarmerie.

Obligatoire tous les six ans, l'inspection de l'ensemble de l'ouvrage d'art était commandée par la Métropole de Dijon, propriétaire du pont. Comme celle de l'année 2017, l'inspection méticuleusen'a pas montré de défauts de sécurité, « nous inspectons tout, les piles du pont, les voûtes, les garde-corps, le tablier, les trottoirs et l'état de l'enrobé de la route. Le résultat de l'inspection fera apparaître une bonne note dans le guide technique du Service d'étude technique des routes et autoroutes (SETRA) » assurent Quentin Forey et Stéphane Miclet, les deux ingénieurs.

Le Bien Public - Source LBP

L'inspection est nécessaire pour s'assurer que le pont ne représente aucun danger. Photo Paul Berger

Sainte-Croix-en-Bresse

Quelle est l'évolution des fissures sous le pont de Tagiset?

Plusieurs ponts de la communauté de communes Bresse Louhannaise Intercom'sont inspectés dans le cadre d'un plan mené par l'État. Mercredi 27 août, des fissures ont été étudiées sous le pont de Tagiset, à Sainte-Croix-en-Bresse, qui fait l'objet d'un suivi depuis plusieurs années.

Les usagers ont dû faire un long détour, mercredi, à Sainte-Croix-en-Bresse. En cause, une inspection du pont de Tagiset, menée dans le cadre du programme national Pont, lancé par l'État en 2020 pour évaluer la vétusté des ouvrages d'art >> comprendre les ponts et murs de soutènement. C'est la deuxième inspection du pont en 2 ans. Ils sont deux sur notre territoire à être particulièrement surveillé, expose Jean-Henri Duquet, directeur adjoint des services techniques de Bresse Louhannaise Intercom.

« Si nous observons d'importantes difficultés sur la structure, il faudra peut-être limiter les charges accessibles », décrit Joël Culas, maire de la Sainte-Croix-en-Bresse. Un casse-tête quand on sait que ce pont est utilisé par divers poids lourds, tracteurs et bus scolaires entre autres.La pire situation serait de devoir fermer le pont pour des travaux, comme ça a été le cas à Ratte ou à Cuiseaux. Car il est très vieux. Sa date de construction s'est perdue avec le temps, une carte postale présente aux archives départementales l'atteste sa construction est antérieure à la Première Guerre mondiale.

Un fissuromètre

Installé sur une passerelle négative qu'il peut descendre jusqu'au niveau de l'eau, Marco observe méticuleusement les fondations. Cet employé d'une entreprise d'ingenterie est un habitue. Au niveau des fissures, il installe des fissuromètres sur lesquels il note la date et la taille de la fente. Une bandelette extensible permettra de mesurer l'évolution à la prochaine inspection « L'avantage de ces outils, c'est qu'ils sont observables depuis la berge avec des jumelles, précise Jean-Henri Duquet Sur la nacelle, Marco manipule un seau rempli de plâtre. Il n'a évidemment pas vocation à colmater les brèches. On s'en sert comme témoin, en complément du fissuromètre, si le pont bouge, le plâtre va se casser et on pourra mesurer la fissure avec une grande précision», explique le professionnel. L'inspection minutieuse de l'ouvrage peut lui prendre une demi-journée de travail.

Paul Berger - Le Journal de Saône-et-Loire

56 000 euros engagés

Pour l'ensemble de ces interventions, Bresse Louhannaise Intercom', en charge de ces missions, débourse 56 000 euros. « La communauté de communes a un budget spécifique pour la voirie et les ouvrages d'arts, expose Jean-Henri Duquer. En cas de travaux de consolidation, c'est la mairie qui devra régler la facture.

Un état alarmant?

Il est indéniable que le pont n'est plus de la première jeunesse. Il ne semble cependant pas présenter de risque à très court terme. Une première inspection a été réalisée en 2023 avait déjà mis en évidence la nécessité de suivre de près l'ouvrage. Les résultats de cette nouvelle étude seront transmis à la commune et à Bresse. D'autres fermetures temporaites de ponts sont à prévoir. 44 des 120 ouvrages du territoire de Bresse Louhannaise Intercom' seront inspectés jusqu'au mois d'octobre.